Tremblements, palpitations, transpiration ou vision floue. Ce sont des signes avant-coureurs indiquant que les niveaux de glucose sont inférieurs à 70-60 mg/dl. Si vous en souffrez, il est nécessaire de confirmer cette baisse au moyen d’une mesure de glucose qui peut être fait grâce à une piqûre au doigt et avec des bandelettes de test.
Qu’est-ce que l’hypoglycémie ?
L’hypoglycémie est l’une des conséquences que les personnes atteintes de diabète doivent savoir gérer. Il s’agit d’une baisse du taux de sucre qui demande une réaction rapide sinon, ses conséquences peuvent être importantes pour la santé.
Que faut-il faire ?
Si les alertes sont confirmées, prenez des sucres rapides. C’est un paradoxe dans l’alimentation chez les patients diabétiques, mais nécessaire pour surmonter l’hypoglycémie. Il peut s’agir d’un sucre, d’un demi-verre de jus ou de boissons gazeuses sucrées. Tout ce qui contient du sucre qui permet à ces niveaux d’augmenter peut grandement aider.
Actuellement, il existe sur le marché des préparations en forme de gel contenant 15 grammes de glucose conçu pour ces situations.
L’étape suivante consiste à compléter la règle de 15. C’est le nom donné à la période allant du soupçon à la confirmation que les niveaux ont été restaurés.
Après avoir ingéré du glucose, il est conseillé de faire une deuxième mesure à 15 minutes d’intervalle pour vérifier son effet. S’il est déjà au-dessus de 70 mg/dl, il faut consommer du glucide à absorption lente comme une petite collation pour éviter une nouvelle baisse. Si les taux restent en revanche inférieurs à 70 mg/dl, il faut reprendre rapidement 15 grammes de sucre.
Que se passe-t-il si l’hypoglycémie n’est pas traitée ?
Les symptômes d’avertissement peuvent conduire à une neuroglycopénie, une situation de souffrance du système nerveux central et de souffrance cérébrale due à une baisse de glucose. Le patient peut souffrir d’une désorientation, d’un comportement anormal et, dans des situations plus avancées et graves, de convulsions ou d’un coma. À ce stade, l’hypoglycémie doit être prise au sérieux et doit être surmontée.
Une complication apparaît lorsque ces symptômes d’avertissement n’apparaissent pas. C’est un fait qui peut arriver chez les patients diabétiques depuis de nombreuses années et chez ceux qui ce système d’alerte se détériore. Ce sont des patients à haut risque d’hypoglycémie. Ils peuvent souffrir directement de symptômes plus graves. Pour éviter cette situation, il faut se contenter de niveaux de contrôle de la glycémie moins stricts afin de réduire le risque d’hypoglycémie.
Quels autres risques sont associés au diabète ?
Le diabète est une maladie qui doit être contrôlée pour ses décompensations extrêmes (hypoglycémie ou hyperglycémie). Il est également un facteur de risque d’autres affections telles que l’accident vasculaire cérébral ou l’infarctus du myocarde.
À long terme, sans contrôle adéquat, il peut provoquer une rétinopathie, des lésions visuelles ou rénales, des amputations, des crises cardiaques et une entrée en dialyse.
Un diabète mal contrôlé peut être catastrophique. En fait, c’est la première cause de cécité, la première cause de dialyse et de transplantation rénale, et la première cause d’amputation non traumatique dans les pays développés.
De plus, les maladies cardiaques et cérébrovasculaires sont deux fois plus fréquentes chez les patients atteints de diabète de type 2